Inclure de la vidéo dans sa stratégie éditoriale est un vrai plus. A condition de se démarquer et de soigner son identité visuelle.

La vidéo est devenue incontournable dans la stratégie éditoriale. Plus accessible seulement aux gros budgets communication, elle permet d’ajouter une dimension émotionnelle et d’améliorer l’engagement. Sur les réseaux sociaux, les vidéos génèrent plus d’engagement (commentaires, partages) que les autres types de contenus. 30% d’interactions de plus qu’une photo et 2 fois plus de partages.

Les moteurs de recherche sont aussi friands de vidéos. Pour un mot-clé donné, la mise en ligne de contenus vidéo augmente les chances de figurer en première page d’augmenter ainsi la visibilité et le trafic de son site internet.
Comme pour les contenus écrits, il s’agit de produire des vidéos de qualité et différenciantes. 

Vous avez dit différenciant ?

Plans de lieux vides, notes de piano, message pour dire que l’entreprise est présente, même pendant le confinement… Cette vidéo (ci-dessous) montre que les vidéos réalisées au début du confinement ont une même structure de contenu, une forme similaire, utilisent les mêmes codes. Intéressant, non ?

 

Alors, comment se démarquer ?

.« Pour se démarquer, il faut déjà bien maîtriser les codes », souligne Nicolas Burnage, réalisateur. « On peut se différencier en utilisant les mêmes codes, mais en changeant un détail, un cadrage, quelque chose qui va changer la narration, le ressenti de ceux qui vont regarder le film ». Ou au contraire casser les codes, ne pas être là où on est attendu. Comme Nespresso utilise les codes du luxe pour vendre du café.  
Comme cette vidéo qui mélange les codes de l’horlogerie et de l’automobile.

Changer de perspective, c’est aussi ce qu’a fait Nicolas avec son showreel. Le showreel est un montage vidéo permettant de montrer le savoir-faire d’une société de production. Ce format dure traditionnellement 2 à 3 minutes pour montrer un maximum de compétences de l’agence. Nicolas l’a transformé en un teaser de 30 secondes. Un pari réussi car il donne envie d’aller plus loin. 

Cadrage, sound design, montage, couleurs à l’étalonnage… il existe de multiples leviers à actionner pour donner de nouvelles impressions et faire surgir de nouvelles émotions.

 

Et sur les réseaux sociaux ?

 « La règle N°1, rappelle Nicolas Burnage, c’est court et efficace. » En effet, dans un post en story sur Instagram, on a 10 secondes. « C’est donc un seul message, 4 ou 5 images, un texte. »

Sur les réseaux, abreuvés de vidéo, c’est l’identité visuelle qui va faire la différence. Ainsi, même si les formats utilisés sont les mêmes, on ne va jamais confondre Konbini et Brut par exemple. Il est donc essentiel dans la charte graphique et visuelle, de penser aux formats vidéos.

Cette infographie réalisée par Teester compile des données sur la vidéo sur les différents réseaux.

 

Qui est Nicolas Burnage ?

Fondateur de Comme Cul & Chemise, une société de production vidéo. Il est réalisateur et directeur artistique.

Ultra créatif, Nicolas a reçu le prix du meilleur jeune créateur Adobe Make The Cut en 2017.

Content-first : la newsletter

Inscrivez-vous si vous souhaitez recevoir des nouvelles de Content-first.

(Promis : on ne vous écrira pas tous les jours, on ne vendra jamais votre adresse)

Vous êtes bien inscrit. Merci et à très bientôt.